
Le confinement partiel destiné à enrayer la pandémie de coronavirus augmente le risque de violences conjugales et intrafamiliales. A Genève, les prestations pour protéger les victimes sont maintenues malgré la situation sanitaire.
Le confinement partiel accentue la promiscuité, renforce le stress et l’anxiété et limite les temps de répit pour les victimes, avertit vendredi le bureau de l’égalité et de prévention des violences (BPEV). Les informations sur la prise en charge sont disponibles sur le site de l’Etat ou via la ligne d’écoute cantonale.
En cas de crainte pour l’intégrité d’une personne ou de sa famille, il convient d’appeler la police au 117. La police peut, si besoin, prendre une mesure administrative afin d’éloigner l’auteur des violences et de maintenir les autres membres de la famille en sécurité à domicile. Selon la situation, les victimes peuvent aussi être accompagnées dans un foyer.
Le rôle des témoins, notamment du voisinage, est essentiel. « La période que nous traversons met à l’épreuve notre capacité à nous montrer solidaires. Elle appelle aussi à la responsabilité et à la bienveillance de chacun pour prendre soin des personnes qui nous entourent », souligne le BPEV.
ATS Keystone