CLINIQUE DE LA FAMILLE,
DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT
A VOTRE ECOUTE
Notre équipe thérapeutique se tiens à disposition pour une intervention ciblée sur les besoins spécifiques en proposant une prise en soins globale et intégrative ,
ADULTES
Il peut arriver de traverser une période de crise. Afin de vous faire aider et abréger cette période difficile, un traitement psychothérapeutique et médical peut vous aider à surmonter cette période. Les symptômes sont à différencier d'une dépression ou autre trouble qui se seraient développés. Des problématiques tels que les troubles anxieux, restent longtemps compensées par des stratégies qui permettent de faire face aux éléments anxiogènes. Il n'est pas rare que des attaques de panique puissent apparaître soudainement et mènent à consulter en urgence tant la pénibilité de la crise est grande.
Une gêne dans les rapports sociaux apparaît lorsqu'une phobie sociale ou une agoraphobie s'installe de manière invalidante.
Parfois un TOC (trouble obsessionnel compulsif) a pu évoluer durants des années jusqu'au moment o'u il devient trop envahissant et entrave le fonctionnement de la personne.
Dans certains cas, ce sont des troubles de personnalité apparus au début de l'âge adulte tels les troubles borderline, anxieuse évitante, narcissique ou perverse narcissique, schizoïde, paranoïaque mènent à des difficultés dans les interactions interpersonnelles. Ces troubles se manifestent préférentiellement dans la sphère professionnelle et familiale et peuvent aussi être la source d'une grande souffrance de l'individu mais aussi de l'entourage.
Au décours d'un choc, accident ou situation d'abus, un psychotraumatisme et état de stress post-traumatique (PTSD) peut apparaître et invalider le fonctionnement d'une personne qui jusque-là n'éprouvait pas de difficultés.
L'évolution sociale, l'accélération du rythme de vie et des exigences de
performance dans la sphère professionnelle conduisent à consulter pour
un état de stress, d'épuisement et souvent de burn-out avec une incapacité temporaire à assurer les obligations professionnelles.
Ces dernières années des troubles reconnus plus récemment tels le THADA, le HPI, HPE et le syndrome d'Aspergher conduisent de plus en plus à consulter un spécialiste afin de diagnostiquer ces troubles et de mettre en place des mesures spécifiques aux besoins de ces troubles.
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Des pathologies bien connues telles que le trouble bipolaire et la schizophrénie ou autres troubles psychotiques sont des pathologies qui lorsqu'elles sont bien traitées permettent un retour à une vie normale.
Ceci est une liste non exhaustive. N'hésitez pas à consulter afin d'obtenir un avis spécialisé.
COUPLES
Le couple connaît parfois des aléas qui le mettent en danger : conflits réguliers, manque de communication, diminution du désir, relation extra-conjugale.
C’est peut-être le moment d’entamer une
thérapie pour faire un point.
Si certains couples attendent que la crise soit bien en place avant d’entreprendre une thérapie, une thérapie est aussi le moyen de gérer les petits désaccords du quotidien. Dans la plupart des cas, il ne faut pas attendre que son couple entre en crise pour consulter .
Comme pour une thérapie individuelle, il est conseillé de consulter dès que l’on se sent mal et qu’il commence à y avoir des incompréhensions, des tiraillements, une souffrance. Le plus tôt est le mieux pour parvenir à relancer la dynamique du couple.
Les motifs pour entamer une thérapie sont souvent une distance qui s'installe, une incompréhension, des désaccords à propos des enfants, des conflits constants, des difficultés pour communiquer, des problèmes dans la vie intime ou un manque de désir.
Il y a une forte demande chez les couples rencontrant des problèmes interculturels, mais aussi dans les familles recomposées.
En revanche, les thérapies ne sont pas recommandées en cas de violences conjugales. La personne violente a besoin d’un suivi individuel et la victime d'un soutien individuel. C'est le seul cas où la thérapie est inefficace à coup sûr, et où elle risque même d’aggraver les choses.
Dans les cas de relation extraconjugale, il y a au préalable une nécessité d’approche particulière.
PARENTS
La naissance d’un enfant est un bouleversement dans la vie d’un homme ou d’une femme.
Les nouveaux parents doivent affronter beaucoup de changements, de nouvelles responsabilités, de nouvelles routines qui génèrent du stress et des questionnements sur leur adéquation aux besoins de l' enfant. Ainsi, chaque étape du développement de l'enfant implique un processus d'adaptation important et permanent. Il est donc normal que les parents puissent se sentir parfois dépassés par les événements et coupables de ne pas réussir à accomplir comme ils le souhaiteraient leur devoir parental par manque d'énergie, de temps ou face à l'opposition de l'enfant. Cela peut leur donner le sentiment de perte de contrôle de leur vie et mener à un état de tension et d'épuisement. C'est généralement une difficulté dans la relation parents-enfant qui amène à demander une aide. Les questions d’autorité, le respect des règles et les limites sont les problématiques les plus fréquentes à tous les âges de l'enfant. Le désaccord parental sur le style éducatif ou l'implication de l'autre parent dans l'éducation des enfants est aussi une problématique qui amène très souvent à consulter.
Il est aujourd’hui avéré que le bien-être des enfants après la période délicate d’une séparation familiale est nettement amélioré si les parents réussissent à communiquer ensemble. En revanche, la communication parentale pendant une crise conjugale n’est pas aisée: un accompagnement permet de construire peu à peu cette communication et de la tester, tout en tenant compte des personnalités de chacun.
La guidance parentale se définit comme un véritable travail psychique des parents au travers d'une aide psychologique, psychothérapeutique et des conseils apportés par des spécialistes en vue d’une meilleure adaptation à leur rôle de parent. Il s'agit d'une psychothérapie de soutien qui invite à prendre en compte la façon dont le psychisme des parents est engagé dans leur conduite envers leur enfant. Cette approche aide les parents à réfléchir sur leurs propres résonances infantiles et sur la manière dont celles-ci influence leurs attitude envers leurs enfants.
L'accompagnement à la co-parentalité s'adresse aux parents séparés lorsque la coopération entre eux ou leurs rôles parentaux sont perturbés par le conflit conjugal.
L’objectif de cette mesure thérapeutique vise le renforcement du rôle parental centré sur les enfants : la sensibilisation des parents au vécu réel de leurs enfants pendant la séparation, la distinction entre la dimension conjugale de celle d’équipe parentale éducative, le décentrage d’une vison gagnant/perdant liée à leur couple pour envisager une coparentalité positive au service des enfants
Les bénéfices principaux se lisent dans :
l’apaisement du conflit, la compréhension concrète des besoins des enfants, l’amélioration de la communication parentale pour le bien-être des enfants.
ADOLESCENTS
L’adolescence étant une période de crise, il n’est pas toujours facile de savoir quand consulter:
Est-ce que l’on s’inquiète pour rien ou est-ce qu’il faut consulter un professionnel? Cette question se pose à de nombreux parents.
Il est donc important pour les parents et pour les jeunes de bien connaître les troubles psychologiques les plus fréquents afin de reconnaître les premiers signes d’une souffrance qui nécessite de consulter lorsque le symptôme s'installe. Un certain nombre de symptômes peuvent donner l’alerte:
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troubles du sommeil importants
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tristesse, sentiment dépressif, manque d’envie pour toutes ou presque toutes les activités.
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Modification du comportement: repli, mutisme, refus de communication ou au contraire opposition.
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gestes auto-dommageables: scarifications, abus de médicaments
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troubles du comportement et des relations sociales: fugue, absentéisme scolaire, comportements délictueux, etc.
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symptômes anxieux : toc, crise d’angoisse, phobie scolaire, etc.
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troubles de l’alimentation importants: anorexie, boulimie
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conduites addictives: cannabis, jeu vidéos, téléphone, réseaux sociaux
Pour tous ces symptômes, il faut être particulièrement vigilant si:
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les symptômes durent depuis plus d’un mois
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les symptômes entraînent une souffrance importante
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ils ont des conséquences importantes sur la vie du jeune (repli sur soi, baisse des notes, etc.)
ENFANTS
L’enfance joue un rôle essentiel dans la construction psychique et la souffrance d’un enfant peut avoir de grandes répercussions sur le reste de son existence. Il est toutefois difficile de faire la différence entre une difficulté passagère qui ne nécessite pas de demander l’aide d’un professionnel et un problème psychologique plus grave.
Les premiers signes de souffrance chez l’enfant peuvent être anodins (difficultés pour s’endormir, colères…) ou plus inquiétants (troubles de l’alimentation, repli, agitation ou violence à l’école). D’une manière générale, on estime qu’il faut être vigilant lorsqu’une difficulté perdure malgré vos tentatives pour tenter d’aider l’enfant à la surmonter.
Afin de mieux savoir quand consulter, voici quelques repères sur les principaux troubles de l’enfant.
Quand consulter pour un bébé ou un enfant de moins de 6 ans
Chez l’enfant jeune, les difficultés psychologiques s’expriment souvent à travers le corps (somatisations), le comportement (colères, refus…), ou des comportements régressifs. L’école peut également alerter sur certaines difficultés (dans le lien aux autres ou dans les apprentissages) qui peuvent ne pas apparaître à la maison.
D’une manière générale, on sera attentif aux symptômes suivants:
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Troubles du sommeil : problèmes d’endormissement, réveils nocturnes, cauchemars, difficultés à dormir dans son lit.
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Refus des règles, opposition systématique
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Agitation
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Trouble de l’alimentation (refus, le repas prend des heures)
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Régression (retour de l’énurésie ou de l’encoprésie…)
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Agressivité ou colères très nombreuses envers son frère ou sa sœur
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Problèmes d’acquisition du langage (bégaiement, retard de parole…)
Motifs de consultations pour un enfant de plus de 6 ans
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Baisse brutale des notes à l’école
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Troubles du sommeil : cauchemars, opposition au moment du coucher…
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somatisations: maux de ventre, douleurs diverses
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Agitation, problèmes avec les adultes ou les autres enfants à l’école
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Manque de confiance en soi, renfermement, isolement, conduite de repli (n’a pas d’ami à l’école, ne joue pas avec le autres…)
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Craintes ou anxiété importante (peur d’aller à l’école, anxiété liée à la séparation des parents etc.)
FAMILLES
La thérapie familiale est un soin pour des familles qui sont en souffrance dans leurs liens et dans leur communication interpersonnelle et intergénérationnelle. Le traitement vise à restaurer les capacités de fonctionnement de la famille pour évoluer vers une vie commune plus satisfaisante et pour redynamiser le processus de maturation des enfants lorsqu’il est bloqué.
Lorsque nous traitons avec les familles, nous travaillons sur le lien afin de permettre aux parents et aux enfants de mieux communiquer entre eux et de trouver des réponses alternatives à leurs problèmes.
Il s’agit de repérer les règles implicites, les non-dits, les croyances et les mythes familiaux, tout ce qui rend rigide le système familial et l’empêche d’évoluer.
Nous prenons aussi en compte les aspects transgénérationnels qui peuvent amener les parents à projeter sur leurs enfants des problématiques non résolues avec leurs propres parents.
La thérapie de famille permet de trouver un nouvel équilibre familial et de mieux communiquer :
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Lorsque des difficultés de communication s’installent au sein de la famille
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Lorsque la famille traverse une crise souvent liée à un évènement tel que l’arrivée d’un enfant, l’adolescence, la séparation, la famille recomposée, un deuil, etc…
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Lorsque la famille est en souffrance en raison de problèmes de l’un de ses membres tel que échec scolaire, addiction, conduites délinquantes, burn-out, chômage, maladie, etc…